Diabète : comment le mode de vie contribue à la prévention de la maladie ?

En bref

Découvrez 5 articles récents issus de notre veille scientifique sur l’alimentation saine et durable.

Stéatose légumes à feuilles vertes
Stéatose hépatique non alcoolique : la consommation de légumes à feuilles limiterait les effets néfastes liés à la consommation excessive de viande rouge
Stéatose hépatique non alcoolique : la consommation de légumes à feuilles limiterait les effets néfastes liés à la consommation excessive de viande rouge

La consommation excessive de viande rouge est associée à un risque de mortalité par cancer accru, en particulier chez les patients souffrant de troubles hépatiques, tels que la stéatose hépatique non alcoolique. Cette affection constitue la principale cause de troubles hépatiques dans le monde. Alors qu’il n’existe à ce jour aucun traitement spécifique de cette pathologie, une étude récente a exploré le potentiel protecteur des légumes à feuilles. D’après ce travail, consommer près de 30g par jour de légumes à feuilles est associée à une réduction du risque de mortalité de 22% chez les forts consommateurs de viande rouge. Les conclusions de ce travail soulignent ainsi la nécessité de limiter la consommation de viande rouge, mais démontrent également que des apports suffisants en légumes peuvent atténuer les effets d’une consommation excessive.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38674896/
alimentation saine et réseaux sociaux
Réseaux sociaux : de nouveaux outils pour promouvoir une alimentation saine ?
Réseaux sociaux : de nouveaux outils pour promouvoir une alimentation saine ?

Une étude récente a évalué l’influence des média sociaux (comptes portant sur l’alimentation saine) sur les perceptions des normes relatives aux habitudes alimentaires. A l’aide d’un modèle factoriel mixte, 52 étudiants ont été invités à suivre des comptes Instagram sur l’alimentation saine ou la décoration d’intérieur pendant 2 semaines. Les perceptions normatives relatives à la consommation de fruits et légumes, de snacks à forte densité énergétique et de boissons sucrées ont été évaluées avant et après l’intervention. Les résultats ne rapportent aucun changement significatif dans la perception de ce que consomment les autres ni dans les propres intentions des participants. Néanmoins, l’intervention a permis d’augmenter de 1,37 portions la consommation de fruits et légumes et de diminuer de 0,81 la quantité de snacks à forte densité énergétique. Ce travail démontre ainsi le potentiel d’interventions basées sur les réseaux sociaux pour encourager l’adoption d’une alimentation plus saine. Les travaux futurs sont invités à reproduire ce modèle sur un échantillon plus large et diversifié.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38660624/
Alimentation enfant durabilité
Alimentation des enfants : trouver un compromis entre durabilité des régimes et adéquation des apports en nutriments
Alimentation des enfants : trouver un compromis entre durabilité des régimes et adéquation des apports en nutriments

Une étude récente menée en Allemagne a examiné l’alimentation d’enfants et d’adolescentse et de l’utilisation des ressources (terres et eau), ainsi que leu évolution dans le temps. Dans un second temps, ce travail a analysé les associations entre ces impacts environnementaux et l’adéquation des régimes en nutriments. Parmi les aliments analysés, les produits carnés, laitiers et sucrés sont les principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre et à l’utilisation des terres. Les boissons non alcoolisées, la viande et les fruits et légumes constituent quant à eux les principaux contributeurs à l’utilisation d’eau. Pour l’ensemble des impacts environnementaux, les valeurs pour 1000kcal d’aliments consommés augmentent avec l’âge. Enfin, les régimes alimentaires riches en nutriments n’ont pas été associés à une réduction des impacts environnementaux. Ces résultats soulignent la nécessité de trouver un compromis entre la durabilité et l’adéquation nutritionnelle des régimes alimentaires des enfants, une population aux besoins spécifiques.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38677519/
Acné alimentation anti-oxydants
Acné : une alimentation riche en antioxydants améliore la qualité de vie et réduit le risque de dépression
Acné : une alimentation riche en antioxydants améliore la qualité de vie et réduit le risque de dépression

L’acné vulgaire impacte considérablement la qualité de vie chez les jeunes. Récemment, une étude a évalué l’association entre les antioxydants alimentaires et la qualité de vie chez 165 jeunes femmes atteintes d’acné vulgaire. Pour cela, une enquête d’auto-évaluation a été menée afin de recueillir les données sur le statut sociodémographique, les paramètres anthropométriques ainsi que le mode de vie. Les teneurs en polyphénols, phytostérols, lignanes et sélénium ont été déterminés à l’aide de carnets alimentaires et du programme Diet 6.0. Le statut antioxydant a été évalué à l’aide du nouvel indice DAQI. Les résultats de cette étude ont montré qu’une plus grande adhésion à un régime antioxydant réduisait de 30-32% l’impact de l’acné vulgaire sur la qualité de vie et de 33% le risque de dépression.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38732517/
Diabète type 2 microbiote
Diabète de type 2 : les interventions sur le mode de vie permettent de moduler le microbiote intestinal et la progression de la maladie
Diabète de type 2 : les interventions sur le mode de vie permettent de moduler le microbiote intestinal et la progression de la maladie

Une revue récente a évalué les effets d’interventions sur le mode de vie de patients atteints de diabète de type 2 sur la composition du microbiote intestinal et la progression de la maladie. Les données recueillies dans ce travail montrent que l’adoption d’un régime riche en fibres et l’augmentation de la consommation de fruits présentent des effets positifs sur la sensibilité à l’insuline ainsi que sur la composition du microbiote intestinal. Concernant l’activité physique, ce travail rapporte que l’intensité de l’exercice joue un rôle essentiel dans la composition du microbiote intestinal. La pratique d’un exercice continu d’intensité modérée présente des effets positifs sur les micro-organismes anti-inflammatoires tandis que l’exercice chronique présente des effets bénéfiques sur le contrôle de la glycémie et l’inflammation systémique. Il existe ainsi une relation complexe entre le mode de vie, la composition du microbiote et le diabète de type 2. Des interventions nutritionnelles et d’exercice physique personnalisées constituent des stratégies pertinentes pour la gestion du diabète de type 2.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38646363/
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