Top départ pour la Semaine nationale de prévention du diabète 2024

31 mai 2024

Du 1er au 8 juin, la Fédération Française des Diabétiques organise la 13e édition de la Semaine nationale de prévention du diabète. L’objectif ? sensibiliser et informer sur cette maladie et ses facteurs de risques au bénéfice d’une meilleure prévention. Aprifel partage les objectifs de cette initiative et s’y associe une nouvelle fois.

En France comme dans de nombreux pays du monde, la prévalence du diabète ne cesse de progresser.

10,5%

de la population mondiale adulte.
Fédération internationale du diabète, 2021

6,07%

de la population française.
Assurance Maladie (Data pathologies, 2023)

+ de 90% des cas

Diabète de type 2.
Fédération internationale du diabète, 2021

L’immense majorité des cas correspond au diabète de type 2 (voir encadré). De nombreux facteurs influencent le développement de cette pathologie, les plus importants étant ceux liés au mode de vie en particulier l’alimentation, le tabagisme et l’activité physique.
Le diabète de type 2 étant le plus souvent peu symptomatique durant les premières années, le nombre réel de malades serait largement sous-estimé. Afin d’améliorer la prévention et d’encourager le dépistage chez les personnes à risque, l’information sur le diabète et sa prévention est plus que jamais essentielle.

Une semaine pour sensibiliser, informer et prévenir

Dans ce but, la Fédération Française des Diabétiques organise chaque année une Semaine nationale de prévention du diabète. Cet événement poursuit 4 objectifs :

  • Augmenter la connaissance du diabète en France
  • Sensibiliser les personnes à risque
  • Encourager les comportements préventifs de chacun
  • Mobiliser tous les acteurs de la santé concernés

Cette 13e édition aura pour thématique l’activité physique et la lutte contre la sédentarité.
En effet, être moins sédentaire et pratiquer une activité physique régulière, même à faible intensité permettrait de réduire de 30 à 50 % la survenue d’un diabète de type 2 (Inserm, 2019) !
Par ailleurs, au même titre que les médicaments et qu’une alimentation équilibrée, l’activité physique fait partie intégrante du traitement du diabète (Duclos, et al, 2012).

Ainsi, du 1er au 8 juin, les bénévoles des 100 associations et délégations locales de la Fédération Française des Diabétiques organisent des évènements partout sur le territoire à la rencontre du grand public et des professionnels de santé. Le public pourra notamment évaluer son risque de développer un diabète en réalisant un test de dépistage en 8 questions.

Un partenariat inscrit dans la durée entre Aprifel et la FFD

Dans le cadre de son partenariat avec la Fédération française des diabétiques, Aprifel s’associe pour la 3e fois à cette initiative. Dans ce cadre :

  • Une dizaine d’ateliers autour de l’équilibre alimentaire animés avec l’appui du réseau de diététiciens partenaires d’Aprifel.
  • Le dépliant élaboré conjointement avec la Fédération « Manger des fruits et légumes quand on est diabétique : Comment ? Pourquoi ? » sera également diffusé.
  • Enfin, le numéro de mai d’Equation Nutrition, élaboré en partenariat avec la FFD, illustre à travers, notamment, la synthèse de publications récentes l’influence des habitudes de vie sur le risque de diabète de type 2, et sa prévention.

Le diabète

Le diabète est une maladie non transmissible caractérisée par la présence d’un excès de sucre dans le sang appelé hyperglycémie. Si la maladie n’est pas/mal traitée, cette situation engendre à long terme des complications (altération des nerfs et des vaisseaux sanguins pouvant entraîner : infarctus, AVC, cécité…). On distingue 2 principaux types de diabète, dont l’origine est différente :

  • le diabète de type 1 pour lequel les facteurs génétiques sont centraux
    le diabète de type 2 pour lequel l’alimentation et le mode de vie sont deux facteurs clés.
  • Le second est le plus répandu au niveau mondial, représentant plus de 90% des cas (Inserm, 2019). Parmi les facteurs de risque de diabète de type 2 figurent notamment le surpoids, l’obésité, une alimentation de mauvaise qualité nutritionnelle, la sédentarité, une activité physique insuffisante ou la consommation de tabac. 80% des cas de diabète de type 2 pourraient ainsi être prévenus grâce à l’adoption d’une alimentation saine et la pratique d’une activité physique régulière (Mayer-Davis, 2017).

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